Invité Invité
| Sujet: Au delà des limites - Laura Fleming Dim 28 Déc - 2:03 | |
| {. Résumé
En cours de création - En cours de création - En cours de création En cours de création - En cours de création - En cours de création En cours de création - En cours de création - En cours de création En cours de création - En cours de création - En cours de création En cours de création - En cours de création - En cours de création
{. Introduction
Mes doigts se crispèrent sur le livre, tandis que je le voyais s'écrouler sous mes yeux. Ce moment là, cette seconde, je m'y étais préparé pendant des mois... De trop longs mois. Cet instant là m'étais apparut en rêve maintes et maintes fois. Combien de temps a-t-il fallut pour que je comprenne l'importance que je devais accorder à ces images ? Alors que le souvenir de son sourire s'évanouissait dans ma mémoire, il laissait échapper son dernier souffle. Mon corps ne répondait plus. La douleur qui se propageait en moi lorsque mes jambes se dérobèrent sous mon poids m'importait peu. Il était là, devant moi, et j'avais échoué.
|
|
Invité Invité
| Sujet: IT Ven 2 Jan - 20:14 | |
| {. Chapitre I
25 OCTOBRE 2008 - Une triste chute Alors qu'elle se dirigeait vers le dernier obstacle du concours régionale 2008 de CSO, Lucy Peyton fût victime d'une terrible chute. En effet, son cheval, Last Year, pila devant les barres, faisant voler sa cavalière par dessus l'obstacle. De multiples contusions en sui- -virent, ainsi qu'un traumatisme crânien qui lui a fait perdre la vue. M. et Mme Peyton ont prit la dure décision d'abattre le cheval, alors que leur fille unique était encore inconsciente. Aujourd'hui, son état demeure stationnaire, et les médecins affirment qu'elle s'en sortira.
Le noir. Le noir complet. J'y ai mis du temps à m'y habituer, et je ne le suis pas encore totalement. Me réveiller le matin, ouvrir mes paupières, et voir toujours la même chose. Le noir. J'aimerais tant me pencher par la fenêtre, observer les champs des hauteurs de la ville pendant de longues minutes, jusqu'à que le soleil s'élève complètement au dessus de l'horizon. Mais je ne sais même plus où est l'horizon, et j'ai de plus en plus de mal à m'imaginer la couleur du soleil. Nous sommes le jour de Noël, le vingt-cinq décembre, et aujourd'hui, cela fait deux mois que je suis plongée dans la pénombre.
Je m'approchais lentement de la fenêtre, laissant glisser mes pieds sur le sol et prenant maintes précautions pour ne pas trébucher. J'hésitai à entrouvrir la fenêtre, pour y passer ma main. Neigeait-il ? Au fond de moi, je savais pertinemment que non, mais je me plaisais à le croire. Dans mon esprit, j'imaginais les flocons se déposer sur le rebord de la fenêtre, scintillant de mille feux, tel des cristaux. J'arrivais à entendre le souffle du vent caresser les murs de ma maison. Mais plus jamais je ne pourrais revoir. Cette phrase, lorsqu'elle m'avais été annoncée, m'avais fait autant souffrir qui si on m'avais planté une lame en plein cœur. Il y avais bien une opération pour me faire recouvrer la vue, mais les chances d'en sortir vivant étaient tellement infimes que ma mère n'y avait pas consentit. Je me rappelais encore des propos que j'avais tenu, lorsqu'elle m'avais annoncé ceci. " De toute façon, sans la vue, c'est comme si j'étais déjà morte. " Je pense que je lui avais fait de la peine en disant ces mots. Je me dirigeai vers la salle de bain, où je me dénudai pour prendre une douche. Non sans mal, je me glissai sous le mince filet d'eau. J'en ressortis une vingtaine de minutes plus tard, et faisait attention lorsque je posais mes pieds nus sur le sol humide. J'enveloppai mon corps d'une serviette, et après m'être brossée les dents, je retournai dans ma chambre. Je m'installai sur le bord du lit, les yeux dans le vague. Le miroir de ma coiffeuse ne reflèterait plus jamais mon image. J'enfilai les vêtements que j'avais préparé la veille. Un pull gris, décolleté en V est un jean noir moulant. Quelques mèches de ma chevelure noire - dégradée - tombaient sur mes yeux. Mais elles ne me gênaient plus la vue, maintenant. Je me levai pour aller m'assoir sur une chaise, devant la coiffeuse. Avec maladresse, je maquilla mon regard sombre à l'aide d'un crayon noir. Je tâtai le meuble à la recherche de mon flacon de parfum préféré. Ma main heurta un objet au passage, qui se renversa dans un fracas. En le ramassant, je me coupai l'index avec un bris de verre. Je laissai échappée un léger cri de douleur, suivi d'une injure. Je remarquai avec tristesse que l'objet était un cadre photo que j'avais eu pour mon quinzième anniversaire, dans lequel j'avais glissé une photo de mon père et de moi. Je soupirai. il étais tout le temps en voyage d'affaire. Était-il au moins au courant de ma chute ? Peu importe, après tout. À finir |
|
Opale Akaku ADMIN:: Like the devil's got your hands.
Nombre de messages : 330 Age : 27 FONCTION : Heu... Admine ? PHRASE PERSO : C'est avec le physique que l'on attire les gens, mais c'est avec le coeur qu'on les garde HUMEUR : A voir avec toi :] Points : 5599 Date d'inscription : 13/12/2008
INFORMATIONS* R e l a t i o n s :: Cheval(aux) :: Sorrow (Chagrin) ҈ points d'Ex. •: (0/250)
| Sujet: Re: Au delà des limites - Laura Fleming Mar 24 Fév - 2:08 | |
| /!\ Verrouillé. Cette histoire ne sera probablement jamais finie ici. /!\ | |
|
Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Au delà des limites - Laura Fleming | |
| |
|