Ivanny Nell
MODERATEUR:: I'm here for you.
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FONCTION : Je sers à quelque chose moi ?! xD
PHRASE PERSO : New perso qui débarque !
HUMEUR : Heu ... Very Happy !
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R e l a t i o n s ::
Cheval(aux) :: /
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 | Sujet: Pas encore de nom-Selena Añoverte  Jeu 29 Jan - 14:58 | |
| Prologue :: «Tu es née des rênes dans les mains Ivanny.» C'est ce que ma famille me disait lors de chaque réunion. Je soufflais. J'avais toujours droit à l'éternel «C'est promis on va venir te voir monter.» Mais il n'avaient jamais mit les pieds dans un centre équestre, et encore moins dans le mien. Ils me disaient ça pour se faire bien voir, mais à quatorze ans on est pas dupe, et à force de me répéter ça, je n'y prêtais même plus attention. Seulement aujourd'hui, ils avaient décider de venir, et ils étaient sérieux. Une boule au ventre s'empara de moi, et je montais les marches menant à ma chambre quatre à quatre. En moins de dix secondes, j'étais devant mon armoire et ouvrais celle-ci. Un large choix de vêtement s'offrait à moi, et je choisit une culotte de cheval bicolore noire et rose, un débardeur fushia et et une polaire noire. J'ôtai mon jean délavé et mon tee-shirt trop grand, et m'habillais rapidement. J'attrapais un élastique violet qui trainait sur mon bureau, et attachais mes cheveux blond platine, rose fushia et bleu turquoise, en une queue de cheval maladroite. Je m'observais quelques instants dans le miroir : mes yeux de couleur herbe étaient légèrement maquillés d'un trait de crayon brun, mes doigts étaient longs et fins et mes ongles vernis d'une couleur hésitant entre le rouge sang et le marron écorce, mes grandes jambes me donnaient un air de mannequin. Je pris une grande bouffée d'air, et descendis les marches mais plus tranquillement cette fois. Dans le salon, tout le monde était près et n'attendait que moi. Je filai à la salle de bain me brosser les dents, revint vers l'entrée de la maison et enfilai mes boots. J'ouvris la porte et sortis sur le perron. Tout le monde essayait de sortir pour me rejoindre, mais j'étais déjà loin sur le chemin. Le centre équestre était à deux secondes à pied de chez moi, et sur le trottoir je m'imaginais arriver en compagnie de ma famille trop curieuse, parlant sûrement trop fort et courant un peu partout. J'allais mourir de honte. Derrière moi, tout le monde marchait d'un pas lent et calme, discutant les uns et les autres, les enfants -c'est eux bien sûr que je redoutais le plus-, couraient partout, se battaient et criaient. Enfin, espérons que la journée déjà commencée se termine vite. | |
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