Rien à faire ...[pv. Galabriel Alden]

[Rien à faire]
[pv. Galabriel Alden]
(Me tuez pas j'ai pas trouver de titre).

Je pourrais peut-être déssiner ça ? Non, les paysages, ca n'est pas vraiment mon truc. Les chevaux non plus. Mes copines aimaient, mais pas moi. Les muscles étaient toujours trop mis en avant, je trouve. Je préfère les mangas, avec leurs yeux pleins de larmes, j'y arrive mieux.

Personne de rencontré, et toujours aucun cheval à soigner. J'espère que ça ira mieux pour Sorrow, sinon il va péter un cable. Ce cheval n'est pas vraiment patient, il risque de faire des dégats ...

Galabriel devait parler avec Laura, mais il ne savait pas où elle se trouvait . Il prit donc son carnet à dessin pour se rendre dans le salon. Il y serait mieux pour dessiner et il voulait finir de dessiner Babar. Mais, ôh, surprise ! La pièce n’était pas vide et notre associal de service hésita un instant avant de s’avancer dans la pièce

« Bonjour »

Bonsoir aurait sûrement était plus approprié.

Pas besoin de savoir ce que j'était. Oh, et puis après tout, qu'est-ce que ça peut leurs foutre ?

Au moins, j'ai rompu les ponts avec la drogue et les gangs, c'est déjà ça.

Eh merde

Galabriel ne dit rien à la froideur de la voix de la jeune fille car d’un côté cela l’arrangeait. Il n’aurait probablement pas à taper causette et pourrait dessiner en paix. Il s’assit donc en tailleur sur un fauteuil et déposa son carton à dessin sur ses jambes, voulant les utiliser comme table. Il posa ensuite par dessus son carnet et commença donc son travail avec attention. Il dessinait Babar avec calme, ayant tendance à lisser les courbes par endroit mais ça ne le perturbait pas plus que ça. Toujours est-il que l’étalon, même sans couleur, était désormais très reconnaissable. Il ne manquait plus qu’un fond qui le mettrait en valeur. Galabriel releva toutefois la tête vers Opale. Il aurait quand même put se présenter

« Au fait, moi c’est Galabriel »

Et Iel replongea le regard sur son dessin, cherchant quel décor pourrait apporter une beauté encore plus grande à son étalon.

Opale fut un peu soulagée de voir que le garçon ne semblait pas l'avoir mal prit. Elle n'aurait su comment reagir s'il lui avait directement adressé la parole. De sa manche, elle dégagea plus d'espace sur la vitre, enlevant de la buée. C'était vrai que le paysage était vraiment joli. Mais ce qui aurait été plus joli encore, c'aurait été de se savoir avec un cheval assigné, qu'elle puisse enfin commençer son apprentissage.
"En fait, moi c'est Galabriel". Galabriel ? Un peu spécial. Mais plutôt beau, en y repenssant.

"- Opale, déclara t-elle simplement."

Elle se retourna afin de voir ce qu'il faisait, et de l'observer mieux, aussi, car elle n'avait même pas eu le temps de vraiment bien le voir. Autant pouvoir mettre "Galabriel" sur une tête. Assit en tailleur sur un fauteuil, le jeune homme dessinait sur un carnet au papier assez épais, de toute évidence de bonne qualité.
De loin, la jeune fille pouvait deviner la forme d'un cheval, mais ne pouvait pas voir les détails. Elle s'approcha alors doucement, et s'arrêta juste à côté de Galabriel.

"- Il est beau, déclara t-elle. Il n'a peut-être pas besoin d'un fond."

En effet, le cheval rendait très bien, et était déjà bien mit en valeur, dans toute sa splendeur. Un fond n'était peut-être pas néccésaire.

"- C'est qui ?"

Son cheval à charge ? Certainement ...

Galabriel acquiesça quand Opale se présenta. La voyant de dos, il n’avait pas prit la peine de la détailler. Il continua donc son dessin, mais ne l’entendit pas se déplacer et fut surpris de la trouver à côté de lui. Il rougit au dire de la jeune fille. Il était plutôt timide de nature et n’avait pas l’habitude qu’on le complimente sur ses dessins, son père ne les supportants pas et sa mère … ne les ayants jamais vus. Il releva la tête vers la jeune fille avant de lui sourire.

« Il s’appelle Babar, c’est le cheval dont j’ai la charge ! »

En la regardant mieux il se souvint l’avoir aperçu en revenant de sa balade avec l’étalon. Il était arrivé au moment ou Sorrow avait fait comprendre son désaccord à l’homme

« Tu as un cheval sublime qui semble avoir du caractère et beaucoup t’aimer pour agir comme il l’a fait. Est-ce pour lui que tu es venue ? »

Ben oui, il était observateur. Il sourit à nouveau à Opale, l’observant mieux car à ce moment c’était le cheval et non elle qu’il avait observé

Opale remarqua que Galabriel rougit lorsqu'elle le complimenta. Mais elle était vraiment sincère. Il avait un joli trait de crayon, et le cheval en lui même donnait une certaine impression de legèreté. Peut-être était-il réellement comme ça.
"-Il s'appelle Babar, c'est le cheval dont j'ai la charge."
Et bien, Babar avait assez l'air beau et bien constitué, et décidément, Galabriel avait l'air de l'aimer.

Puis, Galabriel lui parla de Sorrow, son cheval. Eh merde, se dit Opale, il à déjà été remarqué.
Sorrow était la seule chose qui lui avait permise de rester la tête en dehors de l'eau. Peut-être Galabriel avait-il eu, lui aussi, un cheval dont il se sentait tellement proche qu'il avait placé à l'intérieur une partie de lui-même ? C'était se qui s'était passé entre Sorrow et Opale, en tout cas.

"-Oui, je suis venue pour lui. nous sommes très proches, alors je l'ai accompagné."

Opale fit un sourire. Elle se rappela tout ce qu'elle avait eu à franchir avec Sorrow. Peut-être devrait-elle raconter son histoire ? Elle s'en sentait capable, pour une fois.

"-Sorrow est un étalon que j'ai récupéré à l'abatoir, expliqua t-elle. C'était un champion de saut, mais ces anciens maîtres le maltraîtait pour qu'il arrive eu plus haut niveau."

Opale s'assit sur un fauteuil en face de Galabriel, les yeux dans le vague.

"- Je l'ai récupéré, mais il a toujours eu peur des humains. Seulement, eu lieu de les fuirs, il les attaquent. Bon, la dernière fois, c'était voulu, mais il à déjà bléssé quelques personnes. Une fois, quelqu'un à voulu le monter avec des méthodes un peu ... bon, bref, pas supers, quoi. Il l'a plaqué au sol et ai retombé de tout son poid dessus."

Opale grimaça. Sorrow n'acceptait les gens qu'à une condition : que sa maîtresse le lui demande. Alors ce n'était pas toujours simple à régler.

"-Et vous ? demanda t-elle."

Elle venait de vouvoyer ? Et merde >_<. Il était du même âge qu'elle !

Galabriel écouta les dires de la jeune fille et grimaça à ce que lui dit Opale sur la réaction que son étalon avait eut face à ce cavalier fort téméraire.

« Chaque cheval réagit différemment à la maltraitance. La réaction de Sorrow montre qu’il veut vivre et ce n’est pas un mal, ça veut dire qu’il veut s’en sortir. Peut-être qu’avec ton aide il pourra avoir à nouveau confiance en l’homme »

Le visage de Galabriel s’assombrit quand elle lui demanda s’il avait un cheval et il soupira. Elle lui en avait parlé, il pouvait en faire autant. De plus, il n’avait jamais parler d’Ilian depuis l’accident. Il retrouva dans son carnet un dessin où il avait représenté Ilian avant et après l’accident

« Il s’appelait Ilian, je l’avais depuis la fin de son débourrage. Il faisait parti de l’élevage de mon père, il était doué en dressage et je l’adorais. Mais il y a eut un incendie dans les écuries. On a pu sauver tous les chevaux, mais plusieurs était blessés, dont Ilian. Il est devenu… très agressif après ça »

Il se tut un moment, regardant à nouveau l’appaloosa sur le papier avant de reprendre

« Je l’adorais et je me suis battu pour qu’il s’en sorte, mais seul je n’y arrivais pas. Je lui avais trouvé une place ici mais mon père l’a abattu avant qu’il ne puisse venir. Il estimait Ilian beaucoup trop dangereux. Depuis, je ne peux plus voir d’appaloosa avec la même robe que lui sans revoir son cadavre à ce moment là »

Il se souvint des nombreuses engueulades qui avait suivit et du nombre de mobilier qui avait trinquer.

« C’est suite à ça que je suis venu ici »

Opale écouta attentivement. Il lui semblait que, pour la première fois peut-être, elle avait découvert quelqu'un de plus maleureux qu'elle. Et cela lui fit de la peine. Elle n'aimait pas voir de la souffrance gravée sur un visage. Elle eu envie de prendre Galabriel dans ses bras. Mais quelque chose la retint.
L'apaloosa, sur le papier, avait des membres fins, un port de tête noble et une robe très jolie, composée de multiples couleurs. Ilian, elle aurait bien voulu le connaître. S'il était aussi mignon et gentil que son maître, en plus ...
Mais quelque chose d'autre que la beauté de Galabriel trottait dans sa tête.

"- Abattu ? demanda t-elle d'une petite voix tremblante."

Abattu, alors qu'il avait une place à Heartland ? C'était tout simplement dégeulasse. Opale eut la folle envie d'aller retrouver cet homme et de lui enfoncer son poing dans la geule. Si c'était le même genre d'homme, qui plus est, que celui qui avait tenté de rompre la volonté de fer de Sorrow par la forçe, elle l'aurait fait encore plus volontier.
Franchement, le jour ou on m'enlève mon cheval, je pète un câble. Ca a dû être dur pour Galabriel, je suppose. Mais quand même, qui ferait un truc pareil ?

« Il n’a jamais cru dans les méthodes d’Heartland, l’excuse qu’il avait c’était qu’il s’en était prit à une jument sur le point de mettre bas. Mais ne vas pas voir un homme violent avec les chevaux, ce n’était pas un tendre, mais il n’a jamais battu un de ses équidés et il en prenait soins aussi »

Cela faisait déjà un moment que la colère était tombée, mais il n’avait pas encore excusé son père et il savait que ce serait ainsi encore pour un moment. Mais il savait aussi que ça passerait, car son père avait toujours été sa seule famille.

Opale se rendit soudan compte de sa gaffe. Ca lui avait échapper. La jeune fille haïssait les serpents, avec leur petit air sournois et détestable, tout à fait le genre d'animal qui se croit tout permis, ce n'était pas sa faute ... Mais, d'un coté, ils ne lui avaient jamais rien faits. Bon, tant qu'elle gardait ses distances et qu'elle n'en retrouvait pas un sur le pallier de sa chambre, tout irait bien. De toute façon, elle ne leurs ferait pas de mal, il y aurait juste une enorme peur une bonne fois pour toute.

Rien qu'à les voirs, Opale sentit un noeud se former dans son estomac.

Galabriel écouta ce que lui dit Opale. Il le savait et n’était pas d’accord avec ce que son père avait fait, mais le passé restait le passé. Il faillit éclater de rire au dire d’Opale sur les serpents, pas qu’il se moque d’elle, mais

« Alors évites soigneusement ma chambre, parce que mon animal de compagnie en est un. Mais ne te fais pas de souci, il ne quitte pas son vivarium sans moi et je ne le sort pas de ma chambre »

Il lui sourit. Il était vrais qu’il préférait prévenir la jeune fille, car ce genre de rencontre surprise n’était pas du tout agréable. Mais bon Doï-Dee ne pouvait pas quitter sa chambre alors il n’y avait normalement pas de problèmes.

Galabriel avait un serpent en animal de compagnie ? Quest ce qu'il était tordu, ce mec ! Tant que ce n'était pas un petit serpent, tout allait bien. Opale détestait les petits serpents, plus encore que les grands. Ils avaient tellement l'air ... enfin bon bref.
Cette fois, Opale se sentit honteuse. Peut-être que si elle en revoyait un, maintenant qu'elle avait grandit, cela ira mieux. Sa dernière rencontre avec un serpent ramontait à longtemps, à vrai dire elle datait déjà d'un bon bout de temps.

Opale se détendit tout de même après. Galabriel l'avait bien pris. Soudain, elle se retourna en sursaut vers Galabriel. Elle planta ses yeux dans les siens.

Opale se mit à rire. Elle n'avait pas vraiment l'intention d'y aller, serpent ou pas. mais c'était bien la première fois depuis bien longtemps qu'elle n'avait pas rigoler, ni même esquisser un sourire.

« J’en sais rien mais mieux vaux prévenir, surtout que j’ai déjà quelqu’un qui y est rentré pour cause de s’être trompé de chambre !! »

Galabriel sourit à son tour c’est vraie que sa rencontre avec Ashlee avait était mémorable la jeune fille lui ayant crier dessus avant de s’apercevoir de son erreur. Il s’étira avant de regarder vaguement ses dessins. Une envie lui trotta dans la tête mais il n’était pas sure que la jeune fille soit d’accord

« Pourrais-je vous observé Sorrow et toi quand tu le monte pour vous dessiner ensuite, car il est vraiment très beau »

Le sourire d'Opale s'éffaça. Elle imaginait le cheval qui se jetait sur la barrière pour tenter de blesser Galabriel. Il avait déjà dérrapé avec Laura, pas question que Galabriel y passe aussi !
Et puis, Opale se dit que si Galabriel était là, cela voulait dire qu'il savait y faire avec les chevaux. Après tout, il ne fallait surtout pas qu'elle le sous-estime. Opale laissa son esprit vagabonder : elle serait avec l'étalon, et Galabriel n'était plus un enfant. Il faudrait bien que, tôt ou tard, le cheval accepte ceux avec sa cavalière s'était liée d'amitié.

Opale reprit son sourire

Opale ne comptait pas perdre Galabriel à cause de Sorrow. Il se plierait aux règles de sa cavalière, qu'il le veuille ou non, comme il l'avait toujours fait. Et puis, peut-être accepterait-il Galabriel, ce qui n'était pas impossible. La jeune fille savait que ce cheval était toujours très symphatique et attachant avec les gens qu'il choississait, et il avait choicit Opale. Hors, Opale ressemblait assez au jeune homme.
Elle fit un petit sourire

Galabriel sourit à Opale

« Comme tu veux si a te déranges ce n’es pas un soucie, et ne t’en fit pas j’ai apprit à être prudent avec Ilian. Et e ne suis pas suicidaire pour l’approcher quand tu n’es pas avec lui rassure toi »

oui il avait appris que le cheval le plus doux pouvait devenir le plus mauvais, il l’avait surtout compris l’unique fois où l’étalon apeuré l’avait attaqué à cause du vacarme que faisait un tracteur dans le champs le plus proche il en avait garder une belle marque de morsure mais Ilian ne l’avait jamais réattaqué et il était visible que cette unique morsure était une erreur pour le cheval

Opale fut, en effet, rassurée. L'idée que son cheval puisse à nouveau faire du mal à quelqu'un la dérangeait assez. Mais elle n'avait certainement pas à avoir peur, après tout, Galabriel avait eu Ilian, et Ilian était un cheval qui, dans un certain sens, ressemblait assez à Sorrow.

Galabriel s'était peut-être déjà occupé de Babar, au quel cas sa séance cet après-midi serait plus courte. Il pouvait passer voir Sorrow à ce moment là. Le cheval , Opale en était sûre, ne ferait pas des siennes à peine arrivé, et pas encore habitué à son nouvel environnement. Sorrow serait certainement un peu timide, et si Opale le lui demandait d'être plus symphatique, il le serait.
Et, surtout, il n'avait absolument aucune raison d'en vouloir à Galabriel.

Galabriel sourit à Opale

« En effet je devrais avoir le temps j’ai un peu travaillé Babar ce matin faudra juste que je lui fasse fais du saut tout à l’heure donc j’aurais le temps de te voir travailler enfin si je peux l motiver pour rentrer au box. »

Il eut une grimace ça n’avait pas était de la tarte le matin même de l’y faire rentrer

Opale observa Galabriel, qui, de toute évidence, ne s'extasiait pas au comportement de son cheval. D'après ce qu'elle avait compris, il venait tout juste d'arriver, enfin, il y avait quelques jours seulement, alors il était normal qu'il n'ai encore fait aucun réel progrès. Opale savait qu'il fallait du temps, beaucoup de temps, et de la patience. Babar ferait des progrès entre les mains de Galabriel, parce que le jeune homme était intelligent et saurait trouver le problème. Quant à Babar, tout en lui, même sa morphologie qu'Opale avait pu observer sur le dessin très bien fait, indiquait qu'il n'était pas idiot lui non plus, et même loin de là.
Mais elle ne le connaissait pas tant que ça, alors mieux valait ne pas trop le juger pour l'instant.

Opale fit un sourire rassurant, pour encourager Galabriel.

Si le cheval refusait d'entrer dans l'écurie, peut-être l'associait-elle à de l'ennui ? C'était possible. Beaucoup de chevaux s'y ennuyait quand on ne les sortait pas assez souvent, et peut-être la propriétaire de Babar ne s'occupait-elle pas assez de son cheval, ce qui lui avait laissé de mauvais souvenirs. C'était tout à fait possible, en tout cas. Les chevaux s'ennuyaient, certains avaient des tics, des vices, d'autres se rebiffaient tout simplement. Après tout, ils en avaient le droit. Comment se faire comprendre, sinon par les actes, puisqu'ils n'avaient pas de parole ? Ce devait être difficile ...

« Pas seulement il ne veut même pas entrer dans l’écurie il donne l’impression d’en avoir peur, il se tend dès qu’il voit la porte alors soit il y a eut un accident avec une écurie qui lui fait peur soit il est claustrophobe mais autant quand il est arrivé il avait plus peur de retourner dans le van que de l’écurie que ce matin il m’a fallut une demain heure pour le décider à faire un pas vers l’édifices, une vraie galère mais il n’est pas idiot alors avec un peu de chance il progressera rapidement »

Il sourit à Opale

Le froid se faisait un peu plus mordant, et Opale se recroquevilla sur son siège. Parler avec Galabriel lui faisait du bien, elle qui avait plus l'habitude d'être sèche et froide. Parler des chevaux surtout, car elle n'en avait presque jamais eu l'occasion. Ses sujets de conversation étaient autres, avant, et parler comme ça la changeait un peu, voir même radicalement, de son ancien quotidien.

Ba oui, des idées, c'était le principal du travail, l'essentiel. Il fallait un temps d'adaptation pour s'habituer au cheval, commencer à le faire travailler, mais une fois que la confiance était établie, c'était là que le travail commençait réellement. Il fallait des idées, et de l'imagination, aussi, afin de pouvoir faire un pas en avant.
Travailler les chevaux n'était pas une chose facile, car chacun avait son propre caractère, pas toujours compatible avec le nôtre. Mais il fallait s'habituer, et pas l'inverse. C'était important. Les chevaux arrivant à Heartland était déjà assez secoués comme ça, pas la peine d'en rajouter. Malgré tout, il ne fallait pas tout leur céder, et trouver le juste milieu était ce qu'il y avait de plus dur.

Iel sourit à Opale

« Je vais tenter le liens du consentement et continuer les massage pour le détendre si ça ne marche pas faudra que j’en parle à Laura »

Il regarda à nouveau Opale

« ça va ? »

il lui avait sembler la voir frissonner. Il lui sourit et prit son il dessina une barrière et commença à dessiner la jeune fille assise dessus c’est l’image qui lui était venu en la voyant ainsi

Opale sentait le froid de plus en plus mordant. Elle devrait peut-être remonter prendre quelque chose à se mettre sur le dos ? La jeune fille décida que ce n'était pas la peine. Pourtant, elle se sentait tellement fatiguée et froide tout d'un coup qu'elle était pratiquement sûre que ses lèvres allaient virer au violet. Ce n'était pas normal, la pièce était chauffée. C'était certainement le fait qu'une n'est pas dormi la nuit dernière. Elle avait attendu un appel qui n'était finalement jamais venu, à pleurer dans sa chambre dans ses nouveaux draps et se ronger les ongles.

Elle pensa au cheval. Babar était d'un naturel calme, Galabriel saurait le canaliser ... elle remarqua soudain qu'il était en train de dessiner. Elle ne voyait pas de là ou elle était, en face. Elle se dit qu'elle devrait peut-être se rapprocher, mais se rappela que cela aurait pu déranger le dessinateur, comme la première fois. Elle décida donc de ne rien faire.
Opale ferma les yeux et se les frotta, comme pour faire partir le sommeil qui se déposait sur ses paupières. Lorsqu'elle rouvrit les yeux, elle se rappela soudain que Galabriel n'était pas au courant qu'elle avait un œil aveugle, car cela ne se remarquait pas beaucoup. L'idée lui vînt de ne rien dire, mais elle se dit que ce n'était pas vraiment le comportement à avoir, face à quelqu'un qu'elle trouvait sympathique.

Elle n'aimait jamais vraiment cette partie là. Elle n'aimait pas l'idée que le garçon puisse changer la vision qu'il avait d'elle.

Là, elle n'avait plus rien à dire. Et lui non plus, certainement ... Ça ne se remarquait pas, car il n'était que légèrement transparent ... C'était son œil gauche, qu'on lui avait crevé avec un coutelas, lors d'un règlement de comptes qui avait mal tourné. Pas de quoi en faire toute une histoire, bien que la douleur qu'elle avait ressentie soie encore fraîche et difficile à accepter.

Galabriel releva la tête vers Opale quand celle-ci l’appela comme elle avait l’aire mal à l’aise il ne dit rien en attendant qu’elle continue, et il lui sourit avec douceur

« ça doit être gênant, mais tu n’avais pas à me le dire, ça ne me regardes pas. »

Il lui sourit pour lui ça n’avait pas d’importance, chacun avait son passé et des incident le peuplant il en existait de tout genre et Opale avait du avoir une vie loin d’être rose pour avoir ainsi perdu un œil mais ça ne le regardait pas et il ne poserait aucune question à ce sujet là

« On a tous notre passé plus ou moins rose, et le blessure qu’il renferme son propre à chacun. Je n’ai ni à juger ni a accuser le tiens toi seul peu le faire »

Il lui sourit continuant son dessin mais il releva la tête et fronça les sourcils

« Tu es sur que sa va il fait chaud mais tes lèvres son bleus »

Opale fut, à vrai dire, soulagée de la logique implacable de Galabriel. Ne pas s'immiscer dans le passé des gens, montrer que ça ne regardais qu'eux, c'était plutôt noble.
Opale fit un sourire. Si, elle avait voulut lui dire, car sinon, elle aurait été sans cesse gênée, et ça, elle ne le voulait pas.

Manquerait plus qu'elle ai une crise d'hyperventilation parce qu'elle était trop gênée... Mais pas de raisons que ça arrive. en plus, avoir froid, ce n'était pas dans les symptômes. Pas de risques, donc.
opale remarqua alors une couverture, pliée sur l'accoudoir du canapé.
Elle regarda Galabriel.

C'était la seule couverture du coin, et Opale ne voulait pas remonter dans sa chambre juste pour ça. Des petites questions, des petites remarques de ce genre, c'était ça qu'Opale aimait. Ça détendait toujours l'atmosphère, en plus. Ce genre de petite routine, de petits bonheurs, c'était ce qu'il y avait de plus précieux ...

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